Types de mycorhizes et leur rôle dans les systèmes agroforestiers
Les sols arables ont, par rapport aux sols forestiers, des propriétés physiochimiques distinctes et hébergent différents ensembles de micro-organismes du sol, en particulier concernant les bactéries et les champignons (Paul et Clark 1988). Les sols arables sont dominés par des champignons endomycorhiziens symbiotiques (ci-après dénommés mycorhizes arbusculaires) qui colonisent les racines de près de 90% des plantes herbacées : graminées, céréales, légumes et plantes-racines. La symbiose arbusculaire est présente dans certaines plantes ligneuses et arbustes fruitiers comme le pommier, le cerisier, le noyer, le peuplier, le saule, le robinier faux-acacia, le mûrier, le frêne, le cornouiller. Un autre type de symbiose commune est la mycorhize éricoïde, par exemple sur canneberge, et myrtille.
- Niveau intermédiaire d’azote et faible teneur en phosphore dans le sol (Liu 2000, Johnson 1993)
- Perturbation faible ou nulle du sol (labour réduit, agriculture de conservation) (Galvez et al., 2001, Kabir 2005)
- Gestion adéquate de la nutrition des cultures (engrais organiques / compost / engrais à libération lente en quantité raisonnable) (Douds et al., 2012, Ustuner et al., 2009)
- Rotations culturales diversifiées (Larkin 2008) avec cultures de couverture et légumineuses fixatrices d’azote (Njeru et al., 2015), et en limitant au maximum les familles de plantes non mycorhizées (Brassicaceae, Chenopodiaceae, Linaceae) (Peat and Fitter 1993).
- Limitation de l’application de produits chimiques (Miller et Jackson 1998, Carenho et al., 2000)
- Combinaison de l’inoculation de champignons arbusculaires avec l’application de biofertilisants et de biopesticides (Weber 2014)